Sa fleur était si belle...
Les mains qui te caressent ne sont point celles d’homme
Mais bien de moi déesse qui aime ces deux pommes
Que tes rondes douceurs échouent sur mon visage
Et moi dans ma candeur j’admire cet ouvrage
Deux formes arrondies entourent une faille
Et dans ce paradis le fruit de tes entrailles
Un petit trou plissé me tente d’y goûter
Ma langue à son entrée vient te le caresser
Ton corps tout en émoi émet un doux frisson
Je tente alors un doigt qui se fait polisson
Au fond de ton trésor tu sens venir l’ivresse
Tu cries me dis « encor » bientôt vient l’allégresse
Un peu plus bas j’explore des lèvres ta forêt
Tendrement tu m’implores de ne pas arrêter
Un beau bouton de rose éclos d’entre tes lèvres
Il explose il m’arrose il me donne la fièvre
Ainsi je me délecte de tes saveurs sucrées
Qui me versent direct tes perles de rosée
Ma langue dans tes secrets titille avec aisance
Ta belle voie lactée jusqu’à ta jouissance