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Le Démon de Midi
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26 août 2008

Raconte-moi...

Pendant quelques mois, j'ai tenu un blog "Mon Harem" avec Anne, une très jeune femme et Flo, une femme de mon âge. Nous l'avons arrêter. Ce texte qui suit en est tiré...

Viens ma chère Anne,
t'allonger nue sur mon corps nu.
Voilà ! Comme ça ! Regarde moi !
Ecarte tes jambes de part et d'autre des miennes.
Glisse toi vers le bas, fais pénétrer mon sexe tendu
dans le tien, humide et en attente...
Humm ! C'est bon... Redresse toi sur tes coudes
que je puisse bien te regarder dans les yeux.
Laisse moi te caresser sur tout ton corps,
du sommet de ton crâne à tes deux fesses,
en suivant ta douce colonne centrale,
en m'échappant pour te caresser les côtés
et tes deux seins qui effleurent les miens...
On est bien ! Ne bouge pas !
Goûte la douce et lente promenade de mes mains
sur ton magnifique corps offert.
Sens la puissance de mon vit
dans ton con ouvert.
Laisse moi picoter ton visage de mille baisers.
Et raconte moi une histoire.
Raconte moi la première fois que tu as fait l'amour.
Tu avais quel âge ? Qui était ton partenaire ?
Comment était-il ? Comment cela s'est passé ?
As-tu joui cette première fois ?
Et lui ? L'as-tu revu ?
Vas-y ma chérie. Et regarde moi en me racontant cela.
Non ! Ne rougis pas. Tu n'as pas à avoir honte.

Je vous sens au fond de moi.
J’ai tant attendu, espéré, désiré ce moment.
Maintenant vous etes là, je suis sur vous étendue, fraîche encore de ma sortie du bain, parfumée, lisse et pure.
Je vous sens chaud et raide.
Vous etes entré sans forcer, écartant simplement mes chairs désirantes, et j’ai laissé échapper un profond soupir, comme un souffle de vent dans les ramures à l’automne
Soulevée sur mes coudes pour mieux vous voir, pour mieux vous connaître encore, je me noie dans vos yeux, mes lèvres entrouvertes quémandent votre bouche.
Votre sourire est tendre, votre main caressante sur ma croupe cambrée fièrement pour être plus solidement encore empalée sur votre membre que j’enserre de toutes mes forces.
Vous me sentez venir, vous relevez d’un geste paternel mes cheveux qui tombent sur votre visage.
Ma respiration se fait courte, saccadée.
Le plaisir monte et me bat les flancs.
L’incendie bienheureux s’est emparé de mon ventre
Vous souriez toujours, conscient de votre force,
Vous me savez à votre merci.
Alors…


Il faut que je me calme. Que je tente de rassembler ma mémoire
Malgré le séisme qui s’est emparé de mon corps.
Que je revienne à mes dix sept ans
A ces première vacances après le bac
(Avec mention je précise)


« …Florac est une charmante petite sous préfecture de Lozère, et c’est à quelques kilomètres que la colo s’était installée sous  tentes, pour les trois semaines de ce mois de juillet qui s’annonçait radieux. Je venais de passer mon BAFA et j’étais toute contente d’avoir pu décrocher ce poste de monitrice de colonie de vacances d’un comité d’entreprise du bâtiment. C’était une expérience nouvelle pour mois et surtout j’allais gagner mon premier argent, c’est important à 17 ans. »
J’étais, avec une autre mono, Nathalie, responsable d’un groupe d’une douzaine de gamins de 10 – 12 ans, issues des banlieues nord de Paris, c’est dire l’ambiance ! Ils étaient remuants et excités en diable, il fallait vraiment avoir l’œil pour ne pas en perdre, compter sans cesse notre petit troupeau, ramener l’ordre constamment car ils étaient prompte à la chamaillerie, voir à la bagarre en règle. Mais bon c’était les vacances, ils étaient là pour se détendre, et aussi pour découvrir un milieu si différent de ce qu’ils connaissaient, qu’on restait quand même assez cool avec eux.
J’avais même pris en affection un petit Mamadou, noir comme de l’ébène et qui habitait Gennevilliers. Ses yeux pétillaient de malice et il avait une gouaille qu’on connaissait naguère aux titis parisiens. Bref, le camp était installé depuis une semaine, on avait fait des grands jeux, la visite de Florac, et ce matin là on partait avec pique nique et sacs à dos, pour une journée en foret. Tout ce passa bien, Mamadou a bien disparu un moment, mais on l’a assez vite récupéré, et nous étions sur le sentier du retour, notre petite bande chantant à tue tête.
Je n’ai pas fait attention, ou je regardais ailleurs, mais brusquement mon pied à roulé sur une pierre ou une racine qui barrait le sentier, j’ai entendu un craquement à la cheville gauche, et me suis retrouvée par terre, une vive douleur m’arrachant un cri étouffé. Aussitôt la petite troupe s’agglutina autour de mois, les commentaires fusèrent. « Elle s’est cassé la jambe »
« ça saigne pas » « faut appeler l’hélico » « elle va mourir » conclut Mamadou avec optimisme. Nathalie m’aida à me relever mais en vain. Je ne pouvais pas poser le pied par terre.
Heureusement, un groupe nous suivait, avec Jean Pierre, le directeur de la colo, une vingtaine d’enfants et deux autres moniteurs. Il constata l’étendu des dégâts « t’a une sacrée entorse » observa-t-il. C’est vrai que ma cheville avait presque doublée de volume. « Tu peux pas rentrer comme ça, je vais t’aider. » Il renvoya enfants et moniteurs devant, me pris le bras pour le passer sur ses épaules, me pris par la taille de l’autre main, et je me remis sur une jambe, la seule qui restait opérationnelle, la droite. On se mit en route clopin-clopant, moi boitillant, lui me serrant de près et me soutenant.
Jean Pierre était un homme d’une quarantaine d’année, d’allure sportive, avec de beaux yeux bleus qui fascinaient plus d’une monitrice. J’avais remarqué une alliance à son doigt. Il était instit, il faisait des colos parce qu’il aimait les enfants, et aussi pour arrondir ses ressources. Il était sympa, surtout soucieux du bon fonctionnement du centre de vacances. On progressait avec lenteur. J’avais le sentiment qu’il me serrait vraiment beaucoup contre lui, et qu’il n’était peut être pas nécessaire de me tenir la main qui était passée autour de son épaule, mais ça ne me déplaisait pas, au contraire. Enfin je me faisais des idées, car il était plein de sollicitude paternelle envers la pauvre éclopée que j’étais devenue. Nous arrivâmes au camp presque une heure après tout le monde. « Demain je t’emmène à l’hôpital de  Florac pour te faire plâtrer »
Ainsi fut fait, et les jours qui suivirent me virent devenir la star de la colo. Tous les enfants voulurent dessiner ou écrire quelque chose sur mon plâtre, les monitrices également, et même Jean Pierre qui dessina un cœur transpercé d’une petite fleur. J’aurai dû me méfier. Pour me rendre utile, puisque je ne pouvais plus encadrer les enfants, il m’avait confié des taches administratives. Je gérais l’intendance, faisait les comptes des achats et dépenses, répondais au téléphone. J’aimais bien, et j’étais constamment près de Jean Pierre toujours au petit soin pour moi. Insensiblement je me sentais attirée par lui, non par un sentiment amoureux, je le trouvais vraiment trop vieux,
Mais je sentais comme un mystérieux et insistant appel de mon corps.
J’avais bien quelques amis, filles et garçons par ci par là, mais c’était copain copain et j’étais sage comme une image. Et voilà que dans cette ambiance de vacances, la chaleur, le soleil, mon immobilité forcée, et surtout la présence attentionnée de Jean Pierre faisaient naître en moi un élan de plus en plus troublant.
Ce jour là toute la colo était partie en car passer la journée au Mt Aigoual. J’ai râlée, car j’aurais bien aimé faire cette excursion d’où, paraît-il, on peut voir les Alpes et la Méditerranée par temps clair, un panorama unique. Et bien sur il faisait un temps exceptionnel. Tout le monde parti, je restais seule avec Jean Pierre dans le camp devenu étonnamment silencieux. La matinée passa comme d’habitude à faire des comptes et passer des commandes de nourriture : ça dévore, une colo ! A midi, je me retrouvais seule face à face avec Jean Pierre pour le déjeuner.  C’était la première fois, je me sentais étrangement gênée devant lui, trouvant rien à dire, n’osant pas même le regarder dans les yeux. En fait un désir inavouable s’était emparé de moi et je commençais à paniquer. Par cette chaleur je n’avais mis qu’une brassière, sorte de léger soutien gorge moulant ma jeune poitrine et une courte jupe plutôt rikiki, plus facile à mettre avec mon plâtre. D’ordinaire j’aurais été fière d’exhiber mon nombril tout bronzé, mais pour l’instant je me sentais contrariée, dans la crainte d’être provocante.
Mais Jean Pierre en avait sûrement vu d’autre, il plaisantait, évoquant des souvenirs de vacances, de colos, me parlant des enfants, me donnant même des conseils pédagogiques. Plus il parlait, plus je me troublais et le désirais. Le repas terminé, il me conseilla d’aller faire la sieste. « Il fait trop chaud maintenant, va te reposer un peu, ce soir les gamins seront excités, on est pas près de dormir »
Sous la petite tente, je somnolais sans parvenir à trouver le sommeil, énervée par le bourdonnement des mouches, et par l’insidieuse moiteur que je sentais sourdre de mon ventre. Quand j’entendis la fermeture éclair de la tente, je su que c’était lui. C’est allé très vite. Il m’a embrassée, j’ai répondu à son baiser avec fougue, laissant sa langue me fouiller, me sentant m’ouvrir, couler chaudement, mon Dieu, pourvu que ça ne traverse pas la petite culotte. Il était torse nu, je l’étreignait, j’avais perdu la tête, je fermais les yeux, je me laissais emporter par ce feu qui brûlait en moi. Il releva ma brassière pour libérer mes seins, les caresser tendrement. Il se dégagea. Je le vis ouvrir un petit sachet. Un préservatif. Je fermais de nouveau les yeux, m’offrant, écartée. Il eu quelque peine à retirer ma jupe trop étroite, ma culotte qui collait. Je le senti au bord. « Doucement, s’il vous plait…je suis vierge… » Il marqua un temps d’arrêt. « Putain une vierge » murmura-t-il, sans que je sache si c’était de ravissement ou de déception. Il s’enfonça lentement. Il buta contre l’hymen, je senti une pression, une petite douleur. Il força, la douleur se fit plus insistante. Il poussa encore. Je senti comme une piqûre, comme une petite brûlure, je poussais un cri assourdi. Je le senti pénétrer au fond, battre, gonfler, et quelque chose de chaud me remplis. Un temps d’arrêt pour reprendre souffle, et il s’était déjà retiré. A travers mes paupières mi-closes, je le vis ôter son préservatif, qu’il entortilla dans un  kleenex. Il redevenait mou. Il essuya le petit filet de sang qui s’écoulait de moi. C’était fini. Je n’avais pas jouis, j’avais eu mal, j’étais devenue femme…Il m’embrassa, me caressa un peu et se retira. Je m’endormis pour oublier.
La dernière semaine du camp se passa sans autre incident. Nous ne nous sommes plus retrouvés seuls, j’ai continué mes taches administratives, Jean Pierre se montrait toujours aussi prévenant, mais j’avais l’impression qu’il évitait mon regard désormais. La veille du départ, il m’emmena de nouveau à l’hôpital pour faire enlever mon plâtre. On le cassa en mille morceaux, je pu contempler ma cheville qui avait retrouver une taille normale, encore bleuie par l’hématome. On me donna une pommade à l’arnica, on me fit un bandage, et le lendemain ce fut le départ.
Cris, excitation, nous avons recompté dix fois les enfants pour ne pas en oublier. De mon aventure, quelques monitrices ont du avoir des doutes. Nathalie, sûrement a deviné. Sur l’autoroute du retour, alors que les enfants, pour une fois calmés, s’étaient endormis, je serrais dans ma main un  petit morceau de plâtre, où était dessiné un cœur percé d’une fleur…


Vous ne devinez pas l’effort qu’il m’a fallu pour aller jusqu’au bout de mon récit.
J’ai du puiser au fond de moi pour trouver la volonté de résister à la vague qui à chaque instant voulait m’emporter, me noyer, lutter contre la violence de cette irrésistible pulsion, juguler le désir et trouver les mots.
Ma consolation est que ce fut sans doute aussi dur pour vous.
D’un léger mouvement je romps notre immobilité convenue
Votre visage se crispe
Vos mains enserrent mes seins
Une violence compulsive agite votre sexe dans mon ventre
Je m’écrase sur vous.
Un torrent brûlant coule en moi
Je gémis plus fort, je cris
Ouiiiiiiiiiii

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Commentaires
G
Je connaissais ton blog "mon harem" mais pas ce texte qui est ... saisissant. Une première fois entre désir et douleur, un souvenir poignant.
Répondre
A
désole de vous contredire mais c'est un beau salaud, il aurait pu avoir au moins la délicatesse de vous faire jouir surtout pour une première fois, cela s'appelle de l'abus surtout dans sa position de directeur il s'en tire a bon compte... je pense que les hommes ne vous ont pas donné le meilleur que vous auriez souhaitez ,quel gachis!!
Répondre
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