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Le Démon de Midi
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4 novembre 2008

Dans la rue...

Fée d'Automne m'envoie ce joli texte plein de son envie, de ses rêves...
J'aime cette impatience, cette envie exprimée, ce rêve éveillé...
Fée d'Automne, j'aime te sentir pleine de désir, coquine, gourmande... Tu ne dis rien de ton état mais j'imagine que tu dois être humide, ouverte, palpitante...
Doux fantasme.
J'aime quand une femme me les raconte ces fantasmes qu'elle a...

Tu cheminais dans la grande ville, dans l'étroite ruelle, toi l'homme solitaire.
Par hasard, je te suivais à distance, calquant mes pas sur les tiens.
Ton allure, à la fois souple et posée, m'a permis de lever les yeux, de te détailler. J'ai eu envie de te suivre plus loin.
Tu es de belle taille, je te devine de belle apparence, sans trop savoir. Mon regard glisse de tes chaussures bien cirées, à ton jeans décontracté mais net, s'interroge sur le sport pratiqué par ces jambes musclées et puissantes, s'arrête un instant sur ces hanches que je ne peux voir; cachées par les pans de ta veste, remonte à ta carrure large, et s'arrête sur cette chevelure aussi foncée et chaude que la terre que l'on vient de labourer, mais qui semble aussi douce et fournie qu'un tapis de soie. Il doit être agréable d'y glisser les doigts.
Une brise légère m'apporte ton odeur, ton parfum. Cela me donne envie de connaître le reste de ta personne.
Tu te glisses dans la foule pas trop dense, je te suis bien malgré moi, tu t'arrêtes à une terrasse ensoleillée, t'assieds et attends le garçon. Pourquoi ne pas faire de même ? Je replie sous moi les pans de mon imper en cuir, et m'installe de façon à pouvoir continuer à te regarder pas trop ouvertement.
Tu sembles pensif, sans aucune attention pour ton environnement, ce qui me convient.
Je n'avais pas rêvé, tu as de fort belles jambes, solides. Ta veste de velours brun est ouverte, et laisse apparaître une chemise blanche au col entrouvert, ainsi tu aimes les tenues déconctractées.
Ainsi que ta carrure le laissait présager, tu es bien bâti, étoffé, d'une stature que j'ai envie de qualifier de masculine, solide et rassurante. Mmm il est difficile de te donner un âge. Trop puissant pour être un trentenaire, mais pourtant aucune ride n'apparaît sur ta peau lisse au grain fin. Je te détaille avec insistance, ma curiosité est trop forte. Ta peau est mate mais pas bronzée. Tu as des pommettes hautes, un menton volontaire, un nez équilibré, tu es rasé de près, tes lèvres sont charnues et te dessinent une bouche ferme et terriblement sensuelle, sur laquelle n'apparaît en ce moment aucun sourire. Tu portes des lunettes finement cerclées de métal, qui te confèrent une légère touche intellectuelle, peut-être, distinguée en tout cas. C'est intéressant, as-tu choisi le velours de ta veste assorti à la couleur de tes yeux, profonds, et aussi bruns que l'ensemble de ta personne ?
Toute ta personne aspire à l'éveil des sens, ton discret parfum, la soie de ta chevelure, la profondeur de ton regard, la texture de ta peau que j'imagine, la souplesse de tes lèvres .. il ne manque plus que ta voix.
Le garçon de café s'approche de toi, tu passes commande. Maintenant, j'en connais aussi le timbre, semblable au reste de la personne, chaud et posé.
Je voudrais trouver la force de me lever de mon siège, de m'approcher de toi, de te demander la permission de m'asseoir auprès de toi ...
Je voudrais surtout ... te regarder encore, parvenir à te faire sourire, pouvoir enfin toucher ta peau, ouvrir ta paume et la parcourir de l'index, touher ta peau, te respirer, toucher ta peau, toucher ta peau ... toucher ta peau ...
Je voudrais ... te humer, redessiner ton visage du bout des doigts, te murmurer mon désir à oreille, te dire combien j'ai envie de te découvrir.
J'ai envie de déposer mes lèvres au coin de ta bouche, de les laisser glisser sur les tiennes, d'y goûter sans précipitation, de les laisser faire connaissance, se pincer, se mordiller, de te lécher du bout de la langue, pour t'amener à les entrouvrir, pour que nos bouches s'emmèlent en un baiser gourmet devenu gourmand ...
Je m'imagine glissant les mains sous ta veste, bien à plat sur ta belle chemise, sentir ton torse, ta respiration calme, laissant mes doigts ouvrir tous ces petits boutons, pour accéder à ta peau. Elle est souple, très douce, chaude et tout aussi imberbe que ton visage. Je te sens déjà frissonner sous ces étrangers qui partent à ton assaut, qui te caressent le ventre à pleines paumes, remontent le long de tes pectoraux, en effleurent le dessin, s'arrêtent aux épaules, glissent vers le dos.
Je t'ôterais cette veste, et cette chemise, te caresserais le dos, laisserais mon ongle cheminer le long de ta colonne vertébrale, te faisant frissonner, parcourerais tes bras musclés, reviendrais à l'avant.
Là où les doigts seraient passé, mes lèvres et ma langue prendraient le relais, te goûteraient, avec douceur et gourmandise, elle s'arreteraient sur un de tes mamelons, juste pour voir si tu aimes, repartiraient vers ton visage, embrasseraient tes joues, tes paupières, tes tempes, tes lèvres ...
Maintenant, mes mains descendent sur ton pantalon, cernent le délicieux arrondi de tes fesses « pommes », fermes, rondes et bien dessinées, que je devine sous tes vêtements.
Je m'accroupis, délace tes chaussures et te les ôte. Je peux maintenant remonter vers toi, glisser une main sur ce renflement que tu ne peux plus cacher, l'autre sur ces reins que je voudrais découvrir.
Sans précipitation, tout en te regardant avec faim, je déboucle la ceinture de ton pantalon, le bouton, et fais glisser la tirette. Je le laisse juste descendre un peu sur tes hanches, pour me pemettre de glisser mes mains sur ces fesses tant convoitées. J'aime tes sous-vêtements, tu as mis un boxer à la matière incroyablement souple et douce, qui épouse parfaitement tes formes, presqu'aussi vivant que toi, homme.
Telle une statue, tu es maintenant solidement campé, tendu et frémissant, à ton tour d'avoir envie d'un peu plus ...
J'enlève ton pantalon, je pose ma joue contre ta virilité que je ne connais pas encore, je la devine, la caresse avec l'arrêt de mon nez, j'y pose les lèvres à travers le tissu, je glisse les doigts sous le peu qu'il te reste de vêtements, et te caresse les fesses, je redescends vers tes pieds pour m'occuper de tes jambes, je laisse mes mains courir et découvrir le galbe de tes mollets, l'arrondi et l'arrière de tes genoux, le musculeux de tes cuisses. Doucement, elles remontent, t'obligent à écarter les jambes, te frôlent l'intérieur de la cuisse, là où la peau est si tendre, même chez les hommes. Enfin, je fais glisser ton boxer, et t'en débarrasse.
Je recule et te dévore ... seulement des yeux, impudiquement.
Tu es beau, homme. Je te désire.

N'hésitez pas vous aussi à m'envoyer de beaux textes exprimant vos envies, une situation réelle ou fantasmée. C'est avec plaisir que je le publierais !
Merci encore à toi, Fée d'Automne et douces bises.

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