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Le Démon de Midi
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25 décembre 2010

Noël sous les tropiques

Soir de Noël sur la plage. Oui, je suis à la Réunion et à Noël, il y fait chaud. Nous sommes une petite quinzaine de personnes. Les femmes sont belles en petites robes légères... Elles sont toujours belles les créoles ! Nous avons investi un kiosque en bord de plage. Les marmites de carry, de brèdes, de riz sont sur le feu aménagé... Des torches sont plantées dans le sable et nous éclairent...
La soirée commence paisiblement. Des groupes se forment et se défont au gré des conversations. Nous faisons connaissance. Le punch maison coule à foison... Il fait doux. Non loin, on entend le bruit des vagues... Des voitures passent en klaxonnant sur la route qui surplombe la plage. Des pétards pètent dans tous les coins... Non loin, un roulér tonne accompagné du kayamb et rythme un maloya effréné. Quelques-unes des femmes qui sont avec nous entament quelques pas de danse... Des hommes s'en mêlent... Sous l'effet de la musique et de l'alcool, les esprits s'échauffent, le ton monte... Normalement, en dansant le maloya, les femmes agitent leurs longues robes devant elles... Là, elles ne portent que des robes courtes et légères mais, en riant, elles les agitent tout de même découvrant encore plus leurs longues cuisses... Les hommes tournent autour, les frôlent... La danse devient érotique... Elle devient magnifique...
Quelqu'un crie "A table !"... la danse s'arrête... Chacun revient vers le kiosque... Des hommes ont chaud et ils se mettent torse nu... Des femmes se collent à eux... Ils se prennent par la taille, échangent de rapides baisers... Des mains glissent sur les croupes...
Nous nous asseyons autour de la grande table. Je suis encadré par deux belles femmes... Toutes deux ont remonté haut leur robe sur leurs belles cuisses. Elles ont un large décolleté qui, lorsqu'elles se penchent vers leur assiette, ne cache rien de leur poitrine... d'autant plus que leurs seins sont en totale liberté...
- Tu n'as pas trop chaud, Domi ? Enlève ta chemise !
rigole ma voisine de droite...
- D'accord ! Pas de souci ! Mais à une condition...
- Laquelle ?
- J'enlève d'abord ma chemise et je le dis après...
Je me lève donc et, en en rajoutant, un peu cérémonieusement j'enlève ma chemise...
- Bon, voilà qui est fait... Maintenant ma condition : que mes deux voisines de table se mettent aussi torse nu !
Ben oui... L'alcool, la chaleur, les plats épicés, l'ambiance...  me désinhibe sérieusement...  Ca a au moins le mérite de faire rire tout le monde et de me faire acclamer par les hommes !
Mes deux voisines se regardent et l'une d'elle répond...
- D'accord. Nous sommes d'accord toutes les deux. (Acclamation du public !). Mais à une condition !
- Laquelle ?
demandent plusieurs voix...
- On enlève d'abord notre robe et on le dit après...
A leur tour, elles se lèvent et avec le même cinéma que j'ai fait tout à l'heure elle font tomber leurs robes au sol... Les voilà pratiquement nues, leurs belles poitrines offertes, leurs seins en forme de petits obus, leur ventre plat, les belles courbes de leurs hanches, leurs longues cuisses... Elles portent toutes deux un petit string...
Elles tournent sur elles-mêmes pour se montrer et se font acclamer...
- Bon, et bien voilà ! Maintenant, notre condition : on est toutes les deux en petite culotte... Et bien que Domi se mette aussi en slip !
Nouvel éclat de rire général et hourras !... Je fais donc descendre mon pantalon. Dessous je porte un petit slip de bain... Personne ne peut voir que j'ai un début d'érection... sauf bien sûr les deux femmes qui sont tout proches de moi et dont je croise le regard justement fixé... là !
Quand j'ai complètement enlever mon pantalon, sous les acclamations, je prends les deux femmes par la taille, les serre contre moi et leur dépose un baiser sur la joue... L'une d'elle glisse sa main sur la bosse de mon slip...
- Oh ! Oh ! Domi !...
A ce moment là, la musique démarre. Tout le monde se lève de table et nous rejoint... Les robes, les chemises, les pantalons tombent et nous dansons tous quasiment nus...
Les dansent se succèdent... Les couples changent... Les corps se rapprochent, se frottent... Les mains frôlent, peuvent se faire indiscrètes...
Un moment, un rythme africain endiablé avec percussions et kora... Cette danse se danse en couple... Elle consiste à faire chacun ce qu'on veut, sans tenir l'autre, sans le toucher, sauf en étant toujours en contact avec lui par le pubis, les hanches, les fesses... Danse à très forte charge érotique... d'autant plus dans la tenue où nous sommes. Jamais jusqu'à maintenant je n'avais osé cette danse ; je n'ai pas le rythme dans la peau comme peuvent l'avoir les africains et les réunionnais... Mais là je ne peux reculer d'autant que je me retrouve face à la charmante jeune femme qui était à ma droite pendant le repas... Sexe contre sexe, hanche contre hanche, fesses contres fesses... Les cuisses se frôlent, les pointes de ses seins effleurent ma poitrine... Je bande bien sûr... Et elle s'en rend compte, apprécie... Nous sommes de plus en plus souvent face à face... Elle appuie son pubis contre mon sexe... Nous mimons clairement le coït... Rapide coup d'oeil autour pour constater que tous les couples sont dans le même état... Plus personne ne parle, ne rit... Tout le monde est concentré sur ses sensations, sur sa recherche... Yeux fermés. Visages crispés. Respiration de plus en plus haletantes. Nous transpirons. Ce dure longtemps...
Soudain la musique endiablée s'arrête suivie d'un rythme beaucoup plus lent, envoûtant... La tension tombe un peu mais nous tombons dans les bras l'un de l'autre... Forte étreinte, lèvres qui se joignent... Nous voulons aller au bout de ce coït mimé... Ma main se glisse entre nos corps, sous l'élastique de son string et se pose en coquille sur son sexe... Mes doigts pénètrent entre ses lèvres gonflées et humides, comme aspirés par son désir... Elle, d'autorité, descend mon slip sous mes fesses et prend à pleine main mon sexe tendu...
Elle m'entraîne vers un endroit où des paréos, des tapis de pailles ont été étalés... Des couples sont déjà là enlacés, encastrés... Elles s'allonge entre deux, ôte son string... J'enlève mon slip et m'allonge entre ses jambes ouvertes...
Les cloches de l'église du village à côté sonnent à la volée.
- Il est minuit. Mets ton petit jésus dans ma crèche...
Alors je la pénètre profondément. Et nous nous crispons... Et je sens nos voisins se crisper aussi... Notre groupe n'est plus que soupirs, halètements, petits cris, grognements... Et soudain l'explosion collective, l'extase... L'accès au paradis...
La tension retombe... L'un après l'autre les couples se défont et nous nous retrouvons tous bientôt dans la mer pour nous purifier...
Et la musique redémarre... Et nous nous remettons à danser... Nus. Les phallus se redressent... Les femmes dansent entre elles, se caressant, n'hésitant pas à glisser leurs mains entre les cuisses de l'amie excitant ainsi l'animalité des mâles... Nous sommes tous collés les uns aux autres... Nous ne savons pas qui nous touche, qui nous caresse... Mes mains se baladent d'un corps à l'autre caressant un sein, une fesse, un phallus, mes doigts pénétrant un con puis un autre... Mon corps est soumis à pareilles caresses, pareilles pénétrations : mes fesses, mes cuisses, mon ventre, mes testicules, mon vit... Je sens même des sexes durs cherchant à se faufiler entre mes fesses... des bouches se refermer sur mon gland... Nouvelles pénétrations, nouvelles jouissances extatiques, torrents de sperme et de cyprine... C'est l'orgie.   
Alléluia, Jésus est né ! Lui qui a été conçu sans pécher, nous, nous péchons sans concevoir !...
La nuit a été longue... mais si belle. Belle nuit de Noël.

Un bon Noël à toi, fidèle lectrice ou lecteur !

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Commentaires
D
... il ne faut plus croire au Père Noël... Une invention de Coca Cola. Une machine à faire rêver pour ne pas voir la réalité... Alors, bon, OK, les enfants un peu... Un peu de magie n'a jamais tué personne... Mais il faut aussi revenir sur terre... dans la vraie vie où il n'y a ni fée ni père Noël ...<br /> Ah bon ? Dieu n'existe pas ? Je ne sais pas...
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C
Dans cet éditorial du Sun de F. P. Church (au nom prédestiné!) il suffit de remplacer Père Noël par Jésus (ou Dieu) et les fées par les anges et on retombe sur les antiennes qui, de Augustin aux Mormons, créationnistes, évangélistes, chrétiens apostoliques et autres obscurantistes de tout poil, veulent nous faire prendre des vessies pour des lanternes. <br /> "... l'amour, la générosité, la piété...", "...la lumière éternelle de l'enfance..." voilà qui sonne bien! Mais Church était un grand humaniste, la preuve, il a co-fondé "le journal de l'Armée et de la Marine"!<br /> Evidemment s'il a fait une réponse à la petite Virginia, il ne pouvait la faire à une enfant sioux, les petits sioux avaient été massacrés quelques années auparavant, au nom de la grande amérique soutenue par le Sun. Ni à un enfant des Caraïbes colonisées à l'époque de l'édito, au nom des même principes toujours soutenus par le Sun.<br /> <br /> Et oui les enfants, "avec leur petite intelligence me peuvent comprendre", oui ils ne comprennent pas les bombes qui leur sont tombés dessus au Viet-Nam, en Irak, qui continuent de tomber en Afghanistan, ils ne peuvent pas comprendre non plus pourquoi certains d'entre eux<br /> meurent de faim, dorment sur des trottoirs....<br /> J'espère que devenus adultes ils essaieront de "comprendre" plutôt que de "croire".<br /> <br /> On pourra alors chanter avec Ferrat "... le bouheur existe ailleurs que dans les cieux, ailleurs que dans les nues...." ou bien "... un jour viendra couleur d'orange...."
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G
Cher Rédacteur en chef,<br /> <br /> J’ai 8 ans. Quelques-uns de mes petits amis disent que le Père Noël n’existe pas. Papa m’a dit : « Si tu le lis dans le Sun, c’est que c’est vrai ». Dites-moi la vérité, s’il vous plaît : Est-ce que le Père Noël existe ? »<br /> Virginia O'Hanlon, 115 West Ninety-fifth street.<br /> <br /> Virginia, tes petits amis se trompent. Ils ont été influencés par le scepticisme de notre époque. Ils ne croient que ce qu’ils voient, et pensent que seul existe ce que leurs petites intelligences peuvent comprendre. Virginia, qu’ils appartiennent à des adultes ou à des enfants, tous les esprits sont petits face à la grandeur de cet univers qui est le nôtre. Comparé à l’immensité du monde qui l’entoure, à l’intelligence capable de saisir entièrement la vérité et la connaissance, l’homme n’est qu’un insecte, une fourmi.<br /> <br /> Oui, Virginia, Il y a un Père Noël. Il existe aussi sûrement que l’amour, la générosité et la piété, trois choses qui existent en abondance, tu le sais, et qui donnent toute sa beauté et sa joie à la vie. Si le Père Noël n’existait pas, hélas, comme le monde serait sinistre ! Aussi sinistre que si les Virginias n’existaient pas. Car alors il n’y aurait pas de foi enfantine, pas de poésie, pas d’imagination pour rendre l’existence supportable. Nos seuls plaisirs viendraient de ce que nos sens peuvent percevoir. La lumière éternelle de l’enfance n’illuminerait pas le monde. <br /> <br /> Ne pas croire au Père Noël ! On pourrait aussi bien ne pas croire aux fées ! Tu pourrais demander à ton papa d’engager des hommes qui surveilleraient toutes les cheminées la veille de Noël pour attraper le Père Noël, mais même s’ils ne le voyaient pas descendre, qu’est ce que cela prouverait ? Personne ne peut voir le Père Noël, mais cela ne veut pas dire qu’il n’existe pas. Les choses les plus réelles du monde sont celles que ni les enfants ni les adultes ne peuvent voir... As-tu déjà vu des fées danser sur une pelouse ? Bien sûr que non, mais ça ne prouve pas qu’elles n’y soient pas. Personne ne peut imaginer toutes les merveilles invisibles à nos yeux qui se produisent dans ce monde.<br /> <br /> On peut mettre en pièces le hochet d’un bébé pour observer ce qui produit le bruit à l’intérieur, mais un voile recouvre le monde invisible, et même l’homme le plus fort, même la force conjuguée de tous les hommes les plus forts de tous les temps ne pourrait le déchirer. Seule la foi, l’imagination, la poésie, l’amour, la sensibilité permettent de l’écarter, pour que nous soit dévoilées la beauté et la gloire surnaturelle qu’il dissimule. Ah Virginia ! Rien d’autre n’est réel et durable dans ce monde. <br /> <br /> Pas de Père Noël ! Dieu merci il est vivant, et il le sera toujours ! Dans un millier d’années, Virginia, et même dans dix fois dix mille ans, il continuera à réjouir les cœurs enfantins.<br /> <br /> Francis Pharcellus Church
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C
Le père Noël, ce type qui ne se bougerait les fesses qu'une fois par an? Pour apporter de vrais cadeaux, justice, égalité, droits, bien vivre ensemble, je ne crois qu'à "tous ensemble, tous ensemble, ouai!" Rouge au coeur et pas sur la houppelande!<br /> Bonne fin de week-end de .... Noël quand même!
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G
J'adore l'interrogation "Les enfants ne croient plus à l'existence du père Noël quand ils atteignent l'âge de raison et passé ce cap un certain nombre d'entre eux continue de croire à l'existence de jésus. Etonnant non? " Pour ma part, je crois encore au père Noël mais je n'ai jamais cru en Jésus ...
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