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Le Démon de Midi
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19 novembre 2012

Le Tourbillon de la vie

Un petit livre de Katlaya de Vault à télécharger sur le site de Dominique Leroy Ebook.

Les saisons s'enchaînent tandis que passent et parfois s'arrêtent les femmes. Mah-Jong l'a quittée. Claire si femme, si sûre d'elle, pourrait être son prochain amour. Et Barbara, si neuve et si frêle, sa petite chose chérie.
La danse effrénée du désir pour l'une et pour l'autre entraîne la narratrice dans un tourbillon de plaisir. Un tourbillon qui mord parfois son coeur.
Un récit lesbien où les corps se mêlent, où la souffrance côtoie l'extase, où l'amour se cherche et se dit avec des mots doux et obscènes.

Extrait. Claire, photographe, sous l'instigation de la narratrice, entreprend une séance photos avec la jeune Barbara.

La séance commença. C'était fascinant. Claire parlait beaucoup et bougeait plus encore, s'éloignant, se rapprochant, donnant une indication, faisant un signe, opérant une danse qui tenait de l'hypnose. Je me sentais moi-même comme envoûtée, observant avec un plaisir pervers et douloureux que ma petite amoureuse se laissait prendre, enivrer, ensevelir, qu'elle ne m'appartenait déjà plus, devenue violon sous l'archet de cette voix, de ce regard, serpent sous le charme d'une flûte.
— Ferme les yeux, tu veux, tu es belle, oui, si belle...
La danse et le chant continuaient et je sentais Barbara se laisser prendre au jeu et à la danse. Envoûtée. Fascinée. Apprivoisée. Elle dénuda ses seins, dont elle caressa, mouilla le tétin, les yeux tantôt fermés, tantôt tournés vers l'objectif. Elle retira sa jupe, fut bientôt nue et bientôt impudique, cuisses ouvertes, exhibant sa fente nette, sa chatte impubère, la caressant d'un doigt frôleur qui révéla par sa brillance douce les moiteurs humides. Ses seins s'étaient dressés et, sur ses lèvres ouvertes, sa langue semait d'autreslueurs. Cette obscure clarté venue d'un désir émerveillé. Ravie, ensorcelée, ma Barbara
dansait sous les mots et les clics de l'appareil, sous les murmures de Claire, les chuintements de sa voix rousse. Éblouie et captive elle s'offrait, lèvres humides, coeur battant.
S'approchant, Claire fut bientôt à la toucher. Posant son appareil, elle lui caressa alors les cheveux et se pencha sur ses lèvres. Dans un soupir, un petit râle, Barbara s'abandonna. J'avais mal d'une douleur qui me rendait heureuse. Mon ventre brûlait, j'avais glissé une main sous ma jupe gitane. J'étais mouillée. Comme l'était la gamine que Claire maintenant branlait tendrement... Le rythme de mes doigts sur mon clito durci suivait ceux de Claire sur le bijou aimé. Comme elle s'ouvrait, ma belle ! Comme elle s'ouvrait, cuisses et coeur, bouche et langue ! Je percevais ses halètements, ses râles, ses soupirs, le clapotis des salives et des jus, la succion de ses lèvres sur le sein que Claire lui offrait maintenant, dépoitraillée, faisant glisser son jean sur ses hanches fermes.
Elles furent nues, l'une contre l'autre sur le sofa de Sapho, emmêlées, seins à seins, ventre à ventre. Claire entre les cuisses ouvertes donnait de grands coups de ventre, battant sa chatte contre la sienne, ondulant parfois et Barbara râlait, perdue, extatique.
Je m'approchais et pris sa bouche. Elle me regarda alors et je fus inondée de son amour et de sa joie. Elle s'accrocha de ses bras à mon cou alors que, la quittant, Claire entre ses cuisses lapait son jus, aspirait son clit, enfonçait sa langue, léchait son cul.
Elle jouit. Elle jouit ma petite fille, mon amoureuse, ma douce, ma chérie. Elle jouit soudain en un long râle, sur une note tendue, elle jouit sous la langue de Claire qui lui bouffait le con, sous ma langue qui lui léchait les lèvres, elle jouit de nos désirs, de notre amour et de nos libertés. Elle jouit.

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