Toilette intime
Une nouvelle lettre d'Anne qui se confie de plus en plus intimement ce qui n'est pas pour me déplaire, vous le pensez-bien. "Me trouvez-vous impudique ?" m'a t'elle demandé un jour. Non, bien sûr. Cela n'est qu'un jeu ! Et mon blog se veut parfaitement impudique... tant qu'il ne devient pas vulgaire.
Alors, si cela peut donner des idées à d'autres dames, n'hésitez surtout pas. Je n'attends que ça.
Merci à toi donc, chère Anne... de moins en moins inconnue !
Cher Démon,
Le samedi est souvent le jour de ma toilette. Je veux dire de ma
toilette intime, celle où je mets à profit une matinée cool pour
m'occuper de mon corps. Et quand mon ami est là, je l'invite à
participer. "Danou, tu viens me raser ?" Non, n'imaginez pas que je
suis une femme à barbe, mais mon amant adore voir mon sexe entièrement
rasé, et n'hésite pas, quand il est là, à jouer les barbiers. Quand, je
suis seule, je me débrouille, et ce n'est pas un moindre plaisir.
J'étale une serviette sur notre lit, m'allonge cuisses largement
ouvertes. Il arrive avec la mousse William douceur super hydratante
pour peau fragile. Il l'étale adroitement sur sur le mont de Vénus dont
j'accentue le bombement en me cambrant. Il apprécie que je lui facilite
la tache. Pour bien étaler la mousse, il prend son temps, passe et
repasse dans un mouvement à peine appuyé, de bas en haut et de gauche
droite, afin que toute ma surface pubienne soit blanche comme une barbe
de père Noël. Cette première phase se passe souvent dans la rigolade,
on joue comme deux gamins, mais assez vite, ma position très ouverte,
et les attouchements prolongés de mon amant qui sous prétexte d'étaler
la mousse, abuse un peu de la situation, m'amène à un état
d'échauffement caractéristique que je connais bien. La seconde phase du
travail consiste à passer le rasoir. A cet effet je me suis procurée un
rasoir spécial nana, aux lames moins agressives que les rasoirs
masculins. Il le manie avec adresse, sûreté et un savoir faire
certain. Je reste dans la plus totale immobilité, pour éviter tout
dérapage qui risquerait de me blesser, bien que cet instrument est dit
"de sécurité". Là encore, mon amant prolonge à plaisir l'opération,
avec une minutie et une attention qui ferait honneur à un
professionnel. Sans doute s'aperçoit il de mon émoi, que trahit
maintenant mes grandes lèvres entrouvertes sur la grotte de moins en
moins secrète, et dont les sécrétions qui tendent à devenir abondantes
se mêle au reste de la mousse. Enfin la phase trois consiste à passer
sur l'ensemble de la zone un gant de toilette doux et parfumé, qui
achève de m'exciter, car avec un machiavélisme bien masculin, mon
tendre servant insiste un peu trop sur une vulve déjà bien enfiévrée,
et donne le coup de grâce en frôlant involontairement (???) mon
clitoris mis en effervescence
par tant d'attention. Mais il y a une justice immanente. Mon amant
quant à lui, est raide et dur comme l'obélisque de la Concorde. Vous
dévoiler la suite, cher Démon, serait indécent, tant sa pénétration fut
profonde, tant je me suis offerte à son plaisir, et tant mes
gémissements ont accompagné un orgasme dévastateur. Voilà un week end
bien commencé.
Anne