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Le Démon de Midi
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29 janvier 2009

Granville - 5

Suite... Enfin la rencontre à laquelle j'aspirais tant. C'est moi qui la provoque.

J'ai trouvé ce petit hôtel sympa, non loin du centre de thalasso. Il leur restait une chambre avec un grand lit. J'étais seul mais qui sait !... Je pensais à cette femme et son mari rencontrés à St Lo. Ce serait marrant de les revoir... Penser à elle, revoir leurs gestes à travers la vitrine du magasin de chaussures, provoqua quelques picotement dans le bas de mon ventre...
Ma valise déposée dans ma chambre, je redescends avec l'intention d'aller me balader en bord de mer... C'est pour cela que je suis venu en priorité : prendre un bon bol d'air, me remplir les poumons du bon air iodé, à la fois me reposer et me crever à marcher, courir, nager...
Enorme surprise en arrivant dans le hall ! Elle est là. Seule. Elle s'est changée et porte maintenant une mini jupe et un haut moulant blanc... Magnifique.

Un rapide coup d'oeil dans la glace... Oui, pas mal avec mon jean clair qui me serre un peu et ma chemise bleue ciel, de la même couleur que mes yeux... J'ouvre les trois boutons du haut. Et je me décide à aller la saluer.
- Bonjour Madame.
Elle marque une surprise et ses yeux semblent s'illuminer.
- Bonjour Monsieur.
- Je me permets de venir vous saluer parce que c'est la troisième fois que je vous vois de la journée.
- Ah bon ??
- Oui, nous étions assis à deux tables voisines sur cette terrasse, ce matin, à Saint Lo.
- Ah bon ! Je ne vous ai pas remarqué.
- Moi, si. Parce que, vous allez me trouver impudent, je vous trouve très belle et très attirante pour un homme normalement constitué...
- Je vous remercie du compliment, mais...
- Et, permettez moi, vous allez me trouver cette fois presque grossier, mais je sens en vous une femme qui aime l'amour...
- Et bien ! Qu'est-ce qui vous permet de dire ça ?
Je vois bien qu'elle fait semblant de protester. Elle rosit légèrement et ses yeux disent tout autre chose.
- Et bien, la deuxième fois que je vous ai vue, c'était à travers la vitrine d'un magasins de chaussures.
- Oh !...
- oui. J'ai vu comment vous vous êtes tendue quand votre homme a glissé ses mains sur vos seins... Avec quelle précision et délicatesse, vous avez commencé à lui caresser son sexe à travers son bermuda... Puis lui avez pris la main pour la glisser entre vos cuisses, sous votre robe... Votre visage s'est crispé à ce moment là... D'autant plus que vous étiez nue sous cette robe.
Elle est rouge comme une pivoine.
- Comment le savez vous ?
- Sans le savoir, ma voiture était garée derrière la vôtre. Je me préparais à repartir quand vous êtes arrivés à votre voiture. Au moment où vous alliez monter dedans, un coup de vent fripon a soulevé votre robe que vous avez bien vite plaquée contre vous. Mais j'ai eu le temps de voir, très furtivement, vos fesses nues. Pardonnez-moi. Mais elles sont fort belles.
Elle ne sait que dire, semble suffoquer...
- Ne rougissez pas, Madame. Cela vous rend encore plus attirante. Comme une petite fille, on a envie de vous prendre dans nos bras, de vous serrer contre nous pour vous protéger... Et puis vous savez, moi aussi j'aime l'amour. Et je rends grâce à toutes les femmes qui osent ainsi se montrer, qui aiment faire vibrer leur corps... Comme vous encore maintenant. Vous laissez voir magnifiquement vos jolis seins nus et libres sous votre haut... Je vois la pointe qui se dresse contre le tissus... Preuve que je ne vous laisse pas non plus indifférente et que mes mots vous touchent...
- Euh !... J'ai un homme, vous savez et il me satisfait pleinement...
- Oui, j'ai vu cela... Mais vous êtes sans doute le genre de femme à chercher de nouvelles expériences, j'en suis certain. Je suis prêt à parier que vous ne portez rien sous votre mini-jupe. Et que si je pouvais glisser ma main sous votre jupe, je rencontrerais votre sexe, que j'imagine épilé (oui, une femme comme vous s'épile certainement), suintant déjà de désir... Je me trompe ?
- N'allez-vous pas un peu loin ? On ne se connaît pas...
Elle bafouille, fait semblant de protester... Mais je sais que je l'ai touchée. J'ai bien remarqué comment elle me scrute, j'ai croisé plusieurs fois son regard fixé sur ma braguette (certes, elle est tendue, car ce dialogue ne m'a pas laissé indemne non plus), sur mon torse...
- Votre mari n'est pas avec vous ?
Elle semble un peu rassurée que je mette la conversation sur un autre plan... Là, elle peut répondre, elle a prise sans trop se dévoiler...
- Il est parti garer la voiture et il revient avec les bagages...
- Vous êtes là pour plusieurs jours ?
- Trois jours seulement. On est venu faire une petite cure de thalasso...
- Ah oui ? Si vous voulez, je connais quelques massages. En plus de votre cure... Je suis à la chambre 321. Je vous y attendrai...
- Ah ! Voilà Yann qui revient.
- Je vais le saluer... Mais ne m'oubliez pas !

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Commentaires
G
Quelle impertinence ! Je ne crois pas avoir déjà lu un texte où tu es si provoquant, incendiaire ! Sûr que cet entretien ne va pas laisser indifférente Arelaune, la prochaine rencontre promets d'être sulfureusse !
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