Panne !
Réédition
Depuis un moment, nous nous écrivons
et la confiance entre nous s'est établie.
Et puis, l'eau passant sous les ponts,
petit à petit, est venue l'envie.
Ensemble, nous l'avons décidé
et nous nous sommes rencontrés.
Premières étreintes, premiers baisers,
nous sommes vite déshabillés.
Le désir de l'autre n'est pas feint.
Et commence la sarabande des mains.
Exploration du dos, des seins,
et des fesses... Rien n'est anodin...
Et les mains sur les sexes... Enfin !
Le sien déjà suintant de désir,
de son suave élixir,
sexe déjà grand ouvert
où s'insinuent mes doigts pervers...
Le mien gonfle sous ses doigts experts,
il prend du volume, s'étale...
... mais refuse de redresser la tête !
Quelles que soient les caresses, il s'entête
et refuse de devenir bel animal !
Honte à mon orgueil de mâle !
L'amie, bonne amie, ne s'en plaint pas.
Mais pour moi, c'est la Bérézina,
Waterloo, la mort du cygne !...
J'ai zéro sur toute la ligne !
Mais, sans lui, nous avons continué nos ébats.
Plusieurs fois, et longuement,
sous mes doigts et ma langue,
elle a frémi, geins et joui...
Plusieurs fois, vexé de son inutilité,
mon sexe s'est enfin redressé...
Mais à peine pénétré,
il s'est renfrogné !...
Le traître, le scélérat !
Mais l'amie est experte en fellation.
Et à force de baisers, de léchouilles, de sucions,
il a enfin daigné gonfler plus que de raison
et cracher violemment et ardemment
ma semence si longtemps enfermée...
Et, cet "exploit" enfin réalisé,
il s'est rabougri. Sans aucune dignité...
Face à ma déception, à mon dépit,
l'amie, tout simplement, me dit :
"Je suis heureuse, toi aussi tu as joui !
Tu m'as tant fait jouir
que c'était mon plus grand désir".
Merci l'Amie...