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Le Démon de Midi
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11 avril 2011

Rencontre furtive

Réédition

Régulièrement, nous accueillons à la maison pour un week end la fille d'amis sénégalais, Zouria, qui vit seule en France avec son fils, Kevin, 4 ans. Une belle jeune femme de 26 ans, grande et mince. Elle est toujours vêtue, lorsqu'elle vient chez nous d'un jean serré qui met en évidence ses fesses rondes et fermes et ses longues jambes fuselées et un tee shirt qui, lui, fait ressortir ses deux seins, hauts placés, semblables à deux belles poires... J'avoue qu'elle me fait beaucoup fantasmer, que, sans qu'elle le sache, bien sûr, elle a accompagné quelques-unes de mes rêveries érotiques voire de mes caresses solitaires... Mais cette relation n'est pas de mise...
Ce matin, il fait déjà chaud. Je viens de prendre ma douche avant de descendre prendre mon petit-déjeuner. Je n'ai enfilé que mon shorty pour aller dans ma chambre achever de m'habiller.
Lorsque je sors dans le couloir, elle-même sort de sa chambre. Nous marquons l'un et l'autre un temps d'arrêt. Elle est vêtue d'un court et léger short de nuit d'où sortent ses deux longues jambes aux cuisses fermes et joliment galbées... Et elle porte un haut très fin, décolleté, qui tombe droit à l'aplomb de ses seins et qui laisse voir son ventre plat... Au fond du couloir, il y a l'escalier éclairé par une lucarne par laquelle le soleil rentre abondamment. Je la vois à contre jour et en transparence je vois sa nudité à travers le fin tissus. Sa noirceur ressort à travers ces vêtements clairs. Le soleil met en évidence ses courbes, sa beauté... Par un effet de "capilarité lumineuse" (comment expliquer ?) je vois même son pubis que je devine glabre...
Je remarque que elle aussi m'observe... Son regard glisse de mes épaules à mon torse, mon ventre, mon shorty, mes cuisses...
Nous restons ainsi une fraction de seconde.
- Bonjour ! Tu as bien dormi ?
- Très bien. Et toi ? Je vais voir si Kévin a fini. Il est aux toilettes...
Nous nous rapprochons pour la bise matinale. J'avoue l'étreindre un peu plus que la décence ne le demanderait. Mais elle se laisse faire. Pose une main sur mon torse. Les bises sur les joues glissent au coin des lèvres...
- Tu es magnifique ainsi...
- Tu n'es pas mal non plus...
me souffle t'elle.
Une de mes mains glisse de sa nuque, le long de son dos... Effleurement de ses fesses fermes. Un doigt s'allonge le long de la raie.... Mon autre main remonte de sa hanche, sur le côté, jusqu'à la naissance de son sein...
Elle glisse une cuisse entre les miennes. Ondule du bassin. Que cherche t'elle ?  Le frottement de son pubis contre le haut de ma cuisse ? Ou l'excitation de mon sexe contre sa hanche. Sexe qui gonfle ce dont elle se rend parfaitement compte...
Nous accentuons la pression...
Nous restons ainsi... oh... trois secondes ! Peut-être quatre ! Mais je garde contre ma poitrine la sensation de la pression de ses seins... Entre mes cuisses, le contact de la sienne, ferme... Je garde son odeur de transpiration nocturne... La finesse de son corps contre le mien...
- Maman, ça y est !
- J'arrive, mon chéri...
Une bonne odeur de café et de pain grillé monte de la cuisine...
Nous nous séparons, poursuivons notre chemin. Sans nous retourner...
Dans ma chambre, il me faut un moment pour calmer mon rythme cardiaque... J'ai la tentation de glisser ma main dans mon shorty et de calmer cette tension... Mais je résiste. On m'attend en bas.
J'enfile mon jean des dimanches, c'est à dire le plus troué, le plus sale, celui avec lequel j'aime bricoler... Et un tee shirt, tout aussi abimé, qui sent la transpiration...
Elle arrive deux minutes après moi dans la cuisine. Elle a enfilé un peignoir. Comme si de rien n'était, je me lève pour l'accueillir. Je pose mes mains sur ses hanches...
- Bonjour, princesse africaine...
- Bonjour, homme.
Mais le charme est rompu. Notre baiser est très chaste. Public.
Vivement le prochain week end où elle viendra...

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